Publié par Ce 12 mai 2017 se tenait la première des réunions d’informations au public organisée par Aéroports de Paris (ADP) relative aux travaux estivaux et au survol de notre ciel sud-GOSBien. La bonne nouvelle est qu’il n’y aura normalement pas d’avions survolant le ciel en 2018. La mauvaise est que ces travaux pourraient être plus longs en 2019, ils ne savent pas encore… En tout cas, nous serons sous les avions du 25 juillet au 31 août inclus.
Alors pour commencer, la grande hypocrisie du maire de Viry-Châtillon qui introduit la réunion en s’excusant de ce qui s’est passé en 2016 (les riverains n’avaient pas été informés), mais qu’il était trop occupé par les inondations (qui ont commencé le 31 mai). Pourtant, dès le 7 avril 2016, l’association Portes de l’Essonne environnement alertait les habitants, et à nouveau le 27 avril 2016. J’avais pour ma part écrit un article sur le sujet le 25 mai, soit avant les inondations…)
Donc nos chers élus ont au moins obtenu (ou sont en passe d’obtenir) que le nombre de 250 000 mouvements autorisés soit inscrit dans la Loi (merci Éva SAS, députée de la circonscription). Mais surtout le couvre-feu devrait être mieux respecté (tu parles !), les travaux devraient être raccourcis de 3 ou 4 jours parce qu’il va y avoir encore plus de travail de nuit et de travail le dimanche et nous allons tous recevoir un joli courrier d’information siglé du beau logo d’ADP.
Il n’y a pas grand chose à retenir de cette réunion au cours de laquelle les intervenants ont été fusillés par le public composés de riverains en colère (pour moitié, venant d’autres communes que Viry). À noter l’absence de la DGAC (Direction générale de l’aviation civile)… Toujours est-il qu’ils espèrent 45 à 50 années de tranquillité sans travaux (ce à quoi je ne crois absolument pas !). Dans tous les cas, les nuisances seront bien comparables cette année à celles de 2016…
Il faut refaire la piste 4 parce qu’elle date de 1963, mais surtout qu’une nouvelle norme européenne fait passer la pente des pistes de 2 % à 1,5 % maximum dont il faut raboter pour les mettre aux normes. Il y aura 40 chantiers en simultané pour raboter la pente des pistes, pour créer une nouvelle zone de sécurité au bout de la piste, pour renouveler 300 km de câbles électriques, pour passer les éclairages en LED et pour refaire les chemins de lutte aviaire.
Sur les réponses aux questions du public : il n’y aurait eu que 4 exceptions au couvre-feu pendant les travaux de 2013 ; le pavillon d’honneur n’a pas été déplacé mais il sert effectivement 2 à 3 fois par semaine. On peut s’informer sur entrevoisins.org ou écrire à environnement-dsna@aviaition-civile.gouv.fr, ou suivre la navigation en temps réel sur « flightradar24 ». Il existe un fonds de 16 millions € par an pour indemniser les villes survolées.
Quelques énormités : les avions ne polluent pas parce que AirParif qui est indépendant le dit. Les trajectoires directes (quand les pilotes prennent un raccourci) n’ont pas été évoquées ; elles ne choquent personne… Il existe une piste brouillard toutes conditions, et puis une autre (laquelle ?) qui ne l’est pas, mais qu’il n’est pas prévu de mettre aux normes. De la même manière, il y aurait une piste datant des années 1950 (laquelle ?). Mais il ne semble pas plus prévu de la refaire, à moins que ce ne soit justement la piste 3…
Enfin, quelques chiffres intéressants : en moyenne, il y avait 118 passagers par vol en 2012, 133 en 2017 alors que la capacité des moyens porteurs est environ de 160 passagers. Donc Orly pourrait absorber plusieurs millions de passagers supplémentaires en remplissant mieux ses vols (ou en investissant dans des gros porteurs comme des A380)… Et quand on parle d’augmentation du trafic, ce ne serait que pour Roissy qui pourrait soi disant tout absorber…
Le Savinien incontrôlable 
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