Publié par Le conseil municipal du 10 juin 2015 a été ajourné. Une victoire commune du collectif pour l’enfance de Savigny et d’un collectif défendant les intérêts des habitants de Grand-Vaux. Pourtant, rien n’empêchait Éric MEHLHORN (Les Républicains) de tenir son conseil à huis clos, Monsieur est donc soucieux de son image de démocrate.
À Savigny-sur-Orge, un quorum de 20 conseillers présents est nécessaire pour permettre les délibérations du Conseil municipal (article L 2121-17 du Code général des collectivités territoriales et article 8 du règlement intérieur du Conseil municipal). Si l’opposition partait, MEHLHORN restait avec 24 personnes, soit assez pour faire ce qu’il voulait.
La vidéo du Conseil
Elle est LÀ (cliquez sur le LÀ). Évidemment, il m’intéressait de filmer les élus donc il y a très peu de séquences du public, mais quelques unes quand même à intervalles réguliers. On y voit des élus de la majorité municipale qui ne comprennent pas ce qui se passe. Et l’opposition de s’agiter nerveusement pour trouver une solution.
Qui manquait à l’appel ?
– Nadège ACHTERGAËLE (jeune maman)
– Claude FERREIRA (parent d’élève FCPE – c’est vraiment la fin de ce syndicat consanguin – profs et familles de profs – dont les représentants vont militer à droite)
– Romain PICON (jeune Les Républicains, fils du trésorier de campagne de MEHLHORN ; les bons comptes font les bons amis)
– Audrey GUIBERT (FN) – elle devait travailler pour manquer un tel événement…
Comment la séance s’est-elle déroulée ?
Éric MEHLHORN a demandé de procéder à l’appel qui a été interrompu par le bruit du public. L’édile a alors suspendu une première fois la séance. Voyant que l’auditoire ne se calmait pas, il a menacé de tenir le Conseil à huis-clos et a donné cinq minutes à l’assemblée pour arrêter. Il a alors repris le Conseil et l’a ouvert.
Ce faisant, il a introduit Jany POTISLAVOWSKI (Alice MATHY pour les intimes), élue sur la liste du Front national. J’imagine qu’il s’agit de la délibération qui est signée à la dernière minute de la vidéo. Puis au terme d’une deuxième suspension, il a ajourné son Conseil, c’est à dire qu’il doit le re-convoquer avec le même ordre du jour mais il doit y avoir cinq jours francs de délai entre la convocation et la tenue du Conseil.
Comment MEHLHORN peut-il faire passer toutes ses décisions ?
Pour faire voter ses délibérations, MEHLHORN a besoin de la majorité des présents, si leur nombre respecte le quorum. Les soumis des Républicains votent mécaniquement tout ce que propose leur maitre. Donc 28 voix contre 11 de l’opposition. Donc soit la majorité municipale doit se fissurer de 9 personnes soit il lui faut 9 absents pour que le Conseil soit invalide.
La limite du 22 juin 2015
Pour que le licenciement des assistantes maternelles soit valable, le Conseil municipal doit acter la fermeture de la crèche familiale prévu au 31 août, avant le 22 juin. Pour gagner, il faut encore faire échouer le prochain Conseil, celui que MEHLHORN pourrait alors convoquer après (le troisième) se tiendrait à huis clos s’ils le décident, et le quorum n’importerait plus.
Pour gagner, jouer la montre
il faut tenir les cinq jours du délai de convocation du Conseil ajourné puis faire échouer le Conseil qui aurait dû avoir lieu le 10 juin. Auquel cas si ce Conseil était aussi empêché par le public, MEHLHORN aurait la possibilité de le re-convoquer sous trois jours, puis de le mettre à huis clos et de faire ce qu’il veut, sans tenir compte du quorum.
MEHLHORN a encore le temps de le faire : il dispose de trois jours de battement. Toutefois, il y a fort à parier qu’un passage en force serait un très mauvais signe pour lui et que le retour de bâton se ferait sentir très fort. Après, tout dépend de sa capacité à assumer ses positions. Mais comme MEHLHORN est un couard qui fuit déjà le débat face aux parents.
Pourquoi MEHLHORN n’a-t-il pas franchi la ligne jaune ?
Savigny-sur-Orge n’a pas connu de conseil à huis clos de son histoire récente. MEHLHORN ne voulait donc pas être le premier à se risquer à cet exercice, qu’on lui aurait ensuite reproché tout au long de son mandat. En attendant, il s’agit d’une erreur stratégique majeure puisque l’argument du quorum pourrait ne pas être respecté la prochaine fois.
À ce propos, rappelons-nous en 2010, qu’une certaine Laurence SPICHER-BERNIER, aurait demandée à une personne de son Cabinet de l’époque d’aller crever les pneus de la voiture de Anissa FERDJIOUI afin d’avoir sa majorité pour le vote d’un budget qui s’annonçait plus que tendu. (Et j’ai deux sources qui peuvent le confirmer, mais pas d’enregistrements.)
Rencontre avec les RG (le SCRT – Service central du renseignement territorial)
À peine arrivé, je suis interpellé par un homme qui ne prend pas la peine ni de me saluer ni de se présenter à moi (il prend à peine le temps de me montrer sa carte sur laquelle on peut lire Éric MOULIN, eric.moulin@interieur.gouv.fr ; 01 69 31 74 10 . Il me pose des questions sur les photos que je suis en train de prendre. Il veut savoir si je suis journaliste…
Cet homme à la dégaine de « cow boy » se montrera réellement pitoyable à la fin du Conseil municipal dans une discussion qu’il aura avec Laurence SPICHER (Oups, ma caméra tournait encore…) dans laquelle il lui dit, je résume, qu’il la regrette et que c’était mieux avant. Et le devoir de réserve des fonctionnaires…
Enfin, je suis surpris que le SCRT ne me connaisse pas déjà alors que je suis visiteur de prison à Fleury-Mérogis, que je fréquente régulièrement des sites d’extrême-droite ou des sites islamistes, que j’ai plusieurs fois téléchargé des documents sensibles comme « Mein Kampf » qui est actuellement sur mon bureau d’ordinateur, que j’ai écrit à plusieurs reprises que la Justice française était pourrie du fait que ce sont les mêmes juges qui ont jugé les résistants et les collabos, que j’ai rédigé un article dans lequel je dis comment j’aurais pu assassiner HOLLANDE (n’ayant pas été fouillé au 14 juillet), que j’insulte régulièrement le président de la République…
L’entrée était filtrée
Au nom du plan Vigipirate, la Police municipale contrôlait les entrées. Une fois que la salle fut pleine, ils ont fermé les portes (28,6°C à l’intérieur), ce qui n’a fait qu’agiter plus le public. Il faut reconnaître qu’avec ou sans chien, la police municipale était débordée au point que JAUGEAS, BLANCHAUD et TEILLET ont comme à leur habitude fait service d’ordre…
La protection était renforcée
Un an après celui de l’équipe SPICHER-BEN BACHIR, un cordon sanitaire bleu protège les Saviniens de l’idéologise et de la vacuité de la prétendue droite municipale. J’ai beaucoup aimé quand successivement Nicolas BOISIER puis Laurence SPICHER-BERNIER ont reconnu que le leur ne servait à rien ; ce sera sur l’extrait audio.
Laurence BEN BACHIR souffre d’un Alzheimer précoce
Après le Conseil, je suis en train de sourire des mensonges éhontés de Laurence BERNIER lorsqu’elle me reprend sèchement « et je vois que cela vous fait rire Monsieur« . Dans un prochain article, nous remettrons cette bourgeoise à sa place en lui expliquant pourquoi la CALPE n’est pas redevable de 4 millions € à Savigny. Puis qu’est-ce qu’on fait avec 4 millions € une fois ?
Par ailleurs, la dame semble oublier les frais de contentieux qu’elle a engagé aux frais de la Ville pour finir par être condamné… Et encore, aucun juge n’a été suffisamment courageux pour la condamner pour procédure abusive. Elle, avoir envoyé en Justice 16 conseillers municipaux de son opposition ? Jamais, ce doit être encore la presse qui ment. (Et le Tribunal…)
Le Conseil municipal en dix photos
Le Savinien incontrôlable 
Monsieur, quand on a à peine 24ans et en plus pas de femme (rien d’étonnant), on n’attaque pas une mère de famille de 49ans sur son physique. J’espère que votre mère, ou votre grand-mère ne vous lisent pas. Je suis natif de Savigny/Orge, clinique Vigier ça vous parle ? Sincèrement, vu votre attitude et votre prétendue qualité de « journaliste », je plains mes concitoyens.
Cher Monsieur Thomasse,
1. Je n’ai que 23 ans. Si je veux, comme M. POTISLAVOWSKI épouser une femme qui ait huit ans de moins que moi (soit l’âge de ma petite sœur), il faut donc que cette personne ait 15 ans, donc que je sois un pédophile…
2. Je suis né à l’hôpital public parce que mes parents sont contribuables et qu’ils ne voyaient pas l’intérêt d’aller dans le privé. Donc né à Ivry-sur-Seine mais en quelque sorte natif de Savigny, où mes parents se sont installés à la construction des Gâtines en 1989.
3. Je suis journaliste de profession. Lorsque j’écris sur ce blog, je ne fais pas de journalisme mais de l’expression libre, pour entre autre, cracher ma détestation du FN qui propose de voter pour une liste communautaire, qui ne présente que des photos (datées) de quatre de ses 39 candidats…
Bonne journée. OV
Olivier VAGNEUX,
Je ne sais pas comment est ta femme mais mets tes lunettes, moi la mienne JANY POTISLAVOWSKI est très belle
A bon entendeur
SALUT
Je n’ai jamais écrit qu’elle n’était pas belle. J’ai simplement suggéré qu’elle ne ressemblait plus à la photo des tracts FN. Mais je trouve en effet qu’elle était plus belle il y a quelques années. Quant à moi, je n’ai pas de femme. Salut.